Mess with me, I'll let Karma do its job. Mess with my Family, I become Karma. Nothing stops Karma.

Nayade pouvait enfin sentir les quelques gouttes d'antidotes faire leur effet. Sa fièvre se mit à baisser doucement mais sûrement. Ayant encore un peu froid, elle resserra la veste trop grande pour elle sur ses épaules. Y cachant un instant son visage. Son regard océan se posa sur Jasper, elle esquissa un doux sourire. Un sourire bienveillant.

– Tu es quelqu'un de bien, Jasper kom Skaikru. Avouait-elle. Ton peuple doit vraiment t'apprécier.

Nayade ne pouvait pas imaginer le garçon autrement qu'être apprécié. Il était gentil, attentionné et souriant. Voir le positif dans les moments les plus obscures. Voir une lumière. Voir de l'espoir lorsqu'il y a une simple lueur était une très grande force. Une force positive que peu de personne pouvait avoir. A sa question, je hoche la tête positivement.

– Oui, ça signifie "merci". Souriait-elle.

Nayade posa son regard sur la jambe de Jasper, elle espérait que cela irait pour lui. Que la guérison serait rapide. Mais elle n'avait aucuns doutes sur le cataplasme qu'elle lui avait fait. Le meilleur moyen aurait été de chauffer une lame à blanc afin de cautériser la blessure. Elle tenta alors de se lever. Quelques étoiles dans les yeux mais rien de plus.

– Je devrais te ramener chez toi, nous avons du chemin. Déclara t-elle. Tu penses réussir à te relever ?

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Nayade sourit en entendant la remarque du jeune Skaikru. Les membres de son peuple devaient être aveugles pour ne pas voir à quel point il semblait ... Spécial. Elle l'observa se relever puis se tenir à un arbre. La Lanikru se mit du côté de la jambe blessée de Jasper pour lui prendre doucement la main afin qu'il passe son bras sur ses épaules. Plus il prendrait appuie sur elle jusqu'à la jument, Asfaloth, moins il aurait mal. Elle le guidait avec douceur. Le voyage serait sûrement un peu long pour revenir à son campement, ils auraient encore le moyen de discuter. Il la remerciait alors de l'avoir sauvé.

– Chaque vie est précieuse. Les autres clans ne semblent pas en avoir conscience. Tu n'as pas à me remercier pour cela. Sourit-elle. Nos peuples sont apparemment destinés à se revoir, ce serait dommage que tu n'y sois plus. Et oui, je vais bien, merci.

La fameuse décision de la reine Kisà. Avec un peu de chance, Nayade serait de la partie. Elle l'espérait. Pour découvrir ce campement et voir si Jasper avait bien guérit. A l'approche des deux, Asfaloth claqua un sabot sur le sol nerveusement, puis se fouetta la croupe avec sa queue. Elle avait l'habitude des diverses odeurs natives. Pas celle d'un Skaikru. Mais elle resta calme.

– Chil au, Asfaloth ... "Calme toi, Asfaloth". La rassura t-elle en déposant une caresse contre son épaule. Appuie toi contre elle.

Nayade aurait du mal à soulever Jasper pour qu'il monte sur la jument irradiée. Elle n'avait pas assez de force. Elle grimpa agilement sur le dos de l'équidé avant de tendre la main au garçon.

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– En espérant que cela soit dans de meilleures conditions. Fit-elle.

Nayade esquissa un sourire. Elle aussi aimerait bien le revoir. De plus, leurs rencontres avait été faite dans de mauvaises circonstances. Dès qu'il commence à grimper, la Lanikru le tire afin de l'aider à se hisser sur le dos de la jument. Une fois que le Skaikru fut installé sur la fourrure qui servait de selle, elle talonna doucement les flancs de l'équidé afin de l'inciter à marcher. Ce qu'elle commence à faire. Face à la réflexion de Jasper, elle eut un petit rire en laissant les rênes longues pour Asfaloth. Ses sabots faisaient craquer les branches dans l'herbe. Elle avait toujours aimé être à cheval. Nayade se sentait puissante et libre dans ces instants là. C'était comme une bouffée d'oxygène, surtout quand elle galopait dans les plaines.

– Je suis contente de l'apprendre alors. Puis elle ajouta amusée: Tu peux me tutoyer, tu sais, je ne dois pas être beaucoup plus vieille que toi !

La fameuse décision de la reine Kisà. Avec un peu de chance, Nayade serait de la partie. Elle l'espérait. Pour découvrir ce campement et voir si Jasper avait bien guérit. A l'approche des deux, Asfaloth claqua un sabot sur le sol nerveusement, puis se fouetta la croupe avec sa queue. Elle avait l'habitude des diverses odeurs natives. Pas celle d'un Skaikru. Mais elle resta calme.

– J'ai toujours aimé être à cheval. Je crois que c'est dans ces moments là que je me sens le plus heureuse. Avoua la brune pour en revenir au bonheur. Ou quand je suis proche d'une rivière.

Après tout, le Lanikru n'était pas le "peuple des eaux" pour rien ! Tandis que Asfaloth avançait, Nayade retint une branche afin que les deux ne se la prennent pas dans le visage. Puis elle se questionna soudainement.

– Vous étudiez les animaux lorsque vous étiez encore dans le skai ?

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– Oui, dès que j'ai appris à marcher. Répondit-elle. Mon père m'a emmené sur les terres de feu pour que je me choisisse la monture qui serait mienne à mes quinze ans. Alrya m'a guidé vers Asfaloth.

Tous les peuples de clans devaient sûrement apprendre à monter à cheval aussi tôt qu'elle l'avait fait. C'était le meilleur moyen de déplacement et également un outil de guerre. Il y avait peu de chevaux au Lanikru. De par leur pacifisme, mais également car très peu sortaient du territoire. Le Fayakru s'occupait d'en offrir à son clan protégé, bien qu'il y avait aussi des dresseurs de chevaux chez le peuple des eaux. Cependant, ils n'étaient habitués qu'au sable des grandes plaines contrairement aux Fayakru qui allaient les chercher directement en territoire sauvage.

– Je vois. Sourit-elle. Quel était ton cours préféré ? D'ailleurs, c'était quoi les autres cours ?

L'enseignement était une chose que les deux peuple avaient en commun. Bien que Nayade se doutait bien qu'il y avait un très grand fossé entre les cultures Skaikru et Natives. Que pouvaient-ils bien étudier enfermés dans une boîte dans le ciel ?

– Vous aviez des livres de l'ancien monde ? D'avant Praimfaya ? Le questionna Nayade, impressionnée. Oui, j'imagine que les animaux ne sont plus ce qu'ils étaient avant. Ca ne doit pas être facile de vous y acclimater.

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– J'utilisais le cheval de mon père, le mien, je suis allée au Fayakru pour le choisir à mes quinze ans. Répondit-elle. Je t'avoue que je ne sais pas. Je crois qu'il n'y a que le peuple du feu qui a une relation privilégiée avec les chevaux. J'imagine que les autres clans changent de chevaux. Quant à moi, je me suis attachée à Asfaloth.

Avec son œil frontal et ses quatre jambes en plus, j'ignore pourquoi, mais cette jument m'avait directement tapée dans l'œil. Peut-être parce qu'elle était différente du lot un peu comme moi. De plus, elle était la première venue à ma rencontre alors forcément, mon instinct et le destin que me réservait Alrya me fit choisir cette jument. J'écoutais alors sa réponse. "Chimie" ? "Maths" ? "Physique" ?

– Ca consiste en quoi tous ça ? Demandait-elle, curieuse. Eh bien ... Nos parents se chargent de nous apprendre à parler correctement, savoir compter et résonner logiquement. Ensuite, la prêtresse des Eaux nous enseigne l'histoire de notre clan ainsi que notre foi. Après, tout dépend du métier désiré. Moi, j'ai pris la voie du Gardien donc j'ai appris à me battre. Et puis j'ai appris vitre langue ... Le Gonasleng seule.

Nayade regarde le paysage devant elle. La jungle dans toute sa splendeur puis ils sortent de cette dernière pour arriver sur le sable blanc du littoral. La mer brille sous le soleil de midi et les vagues roulent sur le sable dans un bruit apaisant. Jasper avait probablement traversé deux territoires sans s'en rendre compte. Nayade misait sur la sécurité. Le chemin serait plus long mais moins dangereux.

– Vraiment ? Ma famille possédait un vieux livre d'histoires. C'est d'où je tiens mon nom. Ma grand-mère me racontait ces textes le soir. Ca parlait de ... My ... Tho ... Euh ... Mythogie ? Elle n'avait pas retenu le nom et se sentait stupide face à la culture qu'avait Jasper. Le sujet revint sur les animaux. Vous arrivez à chasser ?

Sans armes dignes de ce nom, cela devait être difficile.

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– C'est juste un nom, il ne veut rien dire. Répondit-elle en souriant. En écoutant attentivement Jasper, elle comprit un peu mieux les cours qu'il suivait. Cela devait être bien plus "technique" pour eux. Oh, je vois. On nous apprend aussi à compter mais le reste est pour les métiers. Le forgeron doit savoir comment changer le minerais de fer en lingots, les chamans essaient de comprendre les choses et les alchimistes transforment certaines choses en une autre.

Le paysage était sublime, il l'avait toujours été. Le Lanikru était connu pour cela. Pour sa fête de la Tortue ou bien par son amour pour l'eau. Tout en écoutant le jeune homme, elle resta silencieuse un petit instant. "Mythologie" ! Voilà, c'était ça. Ils devaient avoir vraiment du mal à chasser. Plus proie que prédateur en plus de cela. La faune de la forêt tropicale devait bien les mettre en difficulté. Un sourire aux lèvres, elle se retourna brièvement pour observer le visage du skaikru. Elle esquissa un petit rire amusé. Quelques tortues adultes étaient présentes sur le sable, le symbole même du clan des eaux. L'eau était turquoise, étincelant sous le soleil.

– Mon peuple vénère les Eaux. C'est notre déesse et la prêtresse est celle qui s'occupe des rituels religieux. Explique t-elle. Asfaloth avance mais se dirige un peu plus vers le centre du littoral. L'eau, douce ou salée, est notre mère. Elle est à la fois en nous et autour de nous. Nous en avons besoin pour vivre. Elle est transparente de mensonges et de tromperies. Son mouvement nous berce comme chaque mères le fait avec nous. Explique t-elle d'une voix douce.

Nayade avait toujours pensé que l'Eau était plus forte que tout. L'eau était l'élément dominant dans l'équilibre de la nature. Elle brisait la roche, envahissait la terre, se propageait dans l'air et éteignait le feu. Pas toute puissante, mais forte. C'était un autre monde. Silencieux. Coloré. Réconfortant.

Souhaites-tu que nous nous arrêtions ? Propose t-elle.