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Sa longue chevelure noire contrastait avec ses longs vêtements immaculés. Les étoffes virevoltaient derrière elle au gré du vent qu'entraînait le galop de son cheval à la robe grise pommelée. Nayade partait du Lanikru afin de se rendre en territoire Trikru, elle devait voir de ses propres yeux ce que tout le monde appelait l'Arche. Les natifs parlaient d'une énorme structure d'acier. Elle voulait voir. Voir et dessiner. Le voyage est long, la jeune femme fait une pause une fois arrivée non loin du territoire Skaikru protégé par Fayaplana. Un petit ruisseau coule dans la grande forêt, elle laisse son cheval boire et brouter un peu. Nayade était fatiguée, mais son habitude pour voyager lui permettait de reprendre vite des forces. Ce fut le lendemain qu'elle s'éveilla au levé du soleil. Couchée sur de la mousse qu'elle avait récolté, Nayade avait plutôt bien dormi. Visiblement sa monture aussi puisque l'équidé essayait d'attraper avec gourmandise les feuilles d'un arbre. Se hissant sur ses pattes de derrière. La jeune femme allait grimper contre le tronc mais un son l'arrêta. Elle avait entendu le sifflement d'une flèche non loin d'elle. Peut-être à quelques mètres. Peut-être plus. Elle remonta son fin tissus sur son nez et sa bouche puis saisie son épée tranchante qu'a certains points stratégiques. Elle lui servait d'avantage à frapper qu'à trancher.

Nayade se mit à marcher silencieusement, le blanc de sa tenue lui donnait un air fantomatique dans la rosée du matin. Un garçon faisait face a un Trikru. Elle l'avait deviné uniquement à sa tenue. L'autre ne portait rien de significatif à un clan. Ce combat ne semblait pas être égal. Derrière le garçon, deux autres membres du Trikru approchaient. Nayade se devait d'agir. Elle arriva rapidement derrière le premier qui semblait être le chef des deux autres. La brune donna un coup de pied derrière les genoux de celui ci afin qu'il tombe. Ce qui n'avait pas loupé. « Jomp em op en yu jomp Fayakru op. » ("Attaques-le et tu attaques le Fayakru") Déclare t-elle d'une voix ferme en tendant son épée vers le chef. Elle s'était placé aux côté du Skaikru afin de pouvoir le protéger. "Natshana ! Hakom yu don bilaik teik em kik raun !?" ("Lune ! Comment peux-tu le laisser vivre !?"). Son surnom commençait à devenir connu dans ce territoire pour le nombre de fois où elle a dut se battre contre des natifs hostiles. « Ripa nou ge teik in hir. Gon hou we, Trikru ! » ("Les meurtriers ne sont pas les bienvenus ici. Rentrez chez vous, peuple des arbres !")

Le chef rit, puis commença à attaquer la jeune femme. Elle esquivait les coups, puis les rendaient à des points stratégiques. Il rugissait en continuant à frapper de son sabre. Mais Nayade esquivait, elle sentit un coup de lame lui blesser l'épaule. Lorsqu'il lui attrapa le poignet, Nayade pencha la tête vers ce dernier pour attraper une aiguille entre ses dents à travers son voile. Puis lorsqu'elle put se dégager, la brune planta cette dernière contre la gorge du chef. Il tomba inconscient. Essoufflée, elle pointa les deux autres de son épée. « Teik em en gon hou we ! » ("Emmenez-le et rentrez chez vous !") Nayade récupéra son aiguille et la rangea dans le bracelet qu'elle portait. Les deux vinrent récupérer leur chef inconscient puis se dépêchèrent de partir.

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La protectrice du coeur de l'ondine n'avait pas suffisamment attention. Elle aurait dut éloigner le garçon, mais il avait fait preuve d'un courage plutôt encourageant. Comme quoi les mauvaises langues n'avaient pas toujours raison. Une tache de sang naissait contre ses étoffes blanches. Son premier geste fut de retirer son voile de son visage et de ranger son épée dans son fourreau. Elle n'aimait pas avoir à s'en servir. « Ne sois pas désolé, dans chaque combats, le sang doit couler. » Sa voix était douce, presque innocente et dénuée de méchanceté ou de dédain. Il n'avait absolument pas non plus à la remercier. C'était son devoir en tant qu'être vivant d'intervenir face à une injustice. Son épaule est douloureuse, mais son attention est surtout posé sur la cuisse du garçon. Une lame Trikru était toujours empoisonnée. Si sa propre blessure n'était qu'une coupure, celle du skaikru était bien plus importante. « N'essaie pas de te lever, ne bouge pas. » Elle arracha le voile de son cou puis s'approcha du jeune homme afin de lui faire un garrot. Nayade ne disparut que quelques secondes, le temps de ramener son cheval gris claire qui portait son sac. Sa monture avait été déformée par les radiations. Il avait un œil au milieu du front et quatre pattes en plus. « Les armes Trikru sont bien souvent empoisonnées... » Dit-elle en fouillant dans le sac. Elle en sortie une fiole remplie d'un liquide légèrement verdâtre. La fiole était petite, destinée à une seule personne. Nayade l'ouvrit et ne prit que quelques gouttes  afin d'en laisser au maximum pour l'inconnu. La Lanikru revient alors vers le Skaikru et lui tend la fiole. « C'est l'antidote, tu en as plus besoin que moi. Bois. » Elle espérait que cela puisse leur suffire à tous les deux. Puis elle désigna sa jambe. « Tu m'autorises à regarder ? »

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Nayade observait le Skaikru lui tendre quelques gouttes qui restait dans la fiole. Un sourire doux étira les commissures de ses lèvres. Mais elle hocha la tête négativement. « J'ai vécu quelques mois sous le règne de la Fayaplana Kisà, le poison ne me tuera pas. J'aurais peut-être un peu de fièvre ... Toi, ton corps n'a encore jamais été en contacte avec un tel poison. Termine la. C'est plus prudent. » Déclare t-elle en repoussant gentiment sa main vers son visage afin qu'il termine de boire l'antidote. Nayade n'était pas une guérisseuse. Mais le peuple des flammes lui avait permis - durant son séjour - de renforcer son corps face aux différents venins et poisons. Qui disait marcher en Terres de Feu signifiait pour les étrangers un danger imprévisible. Le Fayakru vivait en harmonie avec les serpents. Ils avaient une manière de marcher qui ne dérangeait pas les reptiles mais elle, elle venait du Lanikru. Plusieurs fois elle avait reçu la morsure des cobras. « Et saches que cette attaque aurait quand même eut lieu. Avec mon peuple ou bien le tiens. » Nayade relève ses manches longues puis déchire un peu le pantalon du Skaikru afin d'y voir la blessure. Elle se relève pour regarder autour d'elle. En repérant le cours d'eau, elle y accourt presque. Marmonnant une prière tout en récoltant une plante rougeoyante. Elle la tenait entre ses deux paumes comme s'il s'agissait du plus précieux des objets. « Tu es très loin des tiens, heureusement que tu n'es pas partie vers l'Est... » Annonce la protectrice du cœur de l'ondine en posant la plante sur le sol. Elle sort également une longue bande de cuir léger et tanné pour le déposer sur l'herbe. Nayade porte à ses lèvres quelques bouts de la plante afin de la broyer de ses dents pour déposer l'ingrédient pâteux sur la bande de cuir fin. Elle continue un petit instant puis presse le reste de la plante au dessus de la pâte. Libérant un liquide laiteux. « Tu t'es montré plutôt courageux pour tenter de frapper un natif avec une branche. » Fit-elle amusée mais franche.

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« Peut-être qu'un jour tu seras apte à apprendre le combat ... » Nayade commençait a avoir un coup de chaleur, rien de bien méchant, c'était surtout gênant. Elle saisie la bande de cuir puis la déposa contre la blessure du Skaikru. Elle prit une fine lanière de cuir puis perça chaque bouts de la bande pour pouvoir faire un noeud. Elle lui avait bandé la jambe de cette ceinture légère. Au moins, il ne risquait pas d'avoir d'infection. Nayade observa la soleil qui se leva puis observa les dernières étoiles briller. Elle leva sa main, paume vers le ciel puis plaça son pouce sur une étoile puis son index sur la lune qui disparaissait. « Tu as beaucoup marché. Tu es sur le territoire du Lanikru. Le peuple de l'eau. Mon clan. Nous sommes les seuls à être pacifique. Tuer nous est interdit. » Déclare t-elle en baissant sa main puis en tournant ses yeux bleu océan vers lui. « Tous les natifs ne parlent pas votre langue. Seulement les guerriers et les hauts gradés l'apprennent. Puisque je suis ni l'un, ni l'autre, j'ai appris grâce à un guerrier du clan qui protège le miens. Je ne suis pas parfaite, mais je suis plutôt fière de moi. » Nayade esquisse un petit sourire doux. « Lorsque je serais sûre que tu ne risques plus rien, je te ramènerais aux tiens. » Beaucoup de questions fusaient dans sa tête, elle voulait en savoir plus. Beaucoup plus sur lui et son peuple. Mais elle ne souhaitait pas l'assommer de questions. « Pourquoi viviez-vous dans le skai ? Comment c'était ? » Demanda Nayade en s'asseyant sur ses genoux.

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Guerre nucléaire. Espace. Radioactive. Mineurs. Skybox. Des mots que Nayade ne connaissait pas. Enfin, elle les appelait autrement. Quelques fois, sa main vient se poser sur le genoux du garçon afin qu'il ralentisse un peu. Loin d'être idiote, elle avait bien compris que "la guerre nucléaire" signifiait pour elle Praimfaya et que "l'espace" était le ciel. Avec un air un peu perdu, elle demanda : « "Radioactive" ? "Mineurs" ? Qu'est ce que c'est ? » Quelques perles de sueur faisait briller son front, la fièvre allait l'atteindre bientôt. Grâce aux quelques gouttes qu'elle avait prise de la fiole d'antidote, elle aurait déjà la chance de ne pas en mourir. Espérons que la fièvre ne serait pas trop forte. « Qu'est ce que tu as fais pour mériter la mort ? » Il n'avait pas du tout l'air d'être un meurtrier. Mais il ne fallait jamais sous estimer l'apparence des gens. Nayade le savait. Elle faisait partie de ceux qui avaient une apparence pleine de douceur et de pureté alors qu'elle était capable d'infliger la douleur si elle était repoussée dans ses derniers retranchements. « Tu n'as donc jamais vu la Terre avant de tomber du Skai ? » Nayade esquisse un sourire puis baisse un instant son regard. « Pardon pour toutes ces questions ... Tu es le premier Skaikru que je rencontre. » Confesse t-elle.

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Un poison détruisant le corps au contacte, elle connaissait très bien. Le brouillard acide qui apparaissait quelques fois lorsque la pluie prenait fin pour laisser place au soleil. Nayade avait vu tellement de victimes de ce satané brouillard ! Quelque fois, il venait sans que le temps n'y soit pour quelque chose. Un peu comme si cette chose avait une âme. « Mais si la Terre était empoisonnée, pourquoi est-ce que nous sommes encore vivants ? » Pourquoi nos ancêtres avaient survécus ? Comment ? Pourquoi pouvions-nous être au contacte de ce poison et que le peuple du ciel ne le pouvait pas avant ? Puis a son annonce sur les dits "mineurs", Nayade afficha un petit air surpris. « C'est tellement tard pour devenir adulte. Au Lanikru, nous sommes adultes à douze ans. » Le Skaikru était si différent d'elle mais se ressemblaient tellement d'une certaine façon. La jeune femme observa un petit instant le visage du garçon afin d'y discerner un symptôme de fièvre mais non, il avait bu suffisamment l'antidote. Elle posa le dos de sa main contre son front au cas où. Il n'était pas chaud. Quand elle retira sa main, elle la posa contre son propre front. Elle était brûlante. C'était à prévoir. Quand elle entendit le crime du garçon, un nouvel air surpris s'afficha sur son visage. « Être exécuté pour un simple vol de plantes médicinal ? Ca me paraît ... Cruel. » Puis face à sa question, elle eut un mince sourire puis hocha la tête avant de saisir dans sons sac une petite boîte ronde en bois qu'elle ouvrit. Nayade retira la manche de sa tenue pour dévoiler son épaule et son bras, ainsi que les fins tatouages qu'elle portait. Son autre main prit la substance crémeuse et verte que contenait la boîte pour en disposer sur sa coupure. Puis elle la rangea avant de sortir une seconde fiole contenant un liquide pourpre qu'elle avala. Ses réserves allaient être à sec, mais tant pis. « Oui, ça va aller. C'est juste la fièvre, ça va passer. » Nayade s'allonge  sur le côté. Son coude en appuie sur l'herbe, sa main surélevait sa tête. Elle ne laisserait pas la fièvre l'empêcher d'en savoir plus sur lui.

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Gris ? J'imagine que cela signifiait cette "tristesse" quand j'avais pu regarder le monde à travers ses lunettes. L'Arche ... C'était donc de cette manière que le Skaikru appelait leur ancien lieu de vie ? Ce lieu de vie qui était tombé non loin du Trikru. Le savait-il au moins ? Que ce qu'il qualifiait de maison regorgeait de gens comme lui ? Je m'en voulais déjà de lui cacher cela, mais, ce n'était pas à moi de le lui faire découvrir. Et puis, pour les survivants, ce n'était qu'une rumeur. Je n'y étais pas encore allée personnellement. Mon carnet ne contenait que des dessins du campement de la "Skaibox".

J'écoute toujours aussi attentivement Jasper me parler de ce qu'il faisait dans le campement. Sans réelles précisions, puis j'esquisse un nouveau sourire. Ils semblaient être désorganisés. Je me demandais bien comment ils faisaient pour chasser. Je ne les avait jamais trop surveillés. Les éclaireurs Azgeda et Fayakru étaient partout autour du campement. Sans compter quelques membres du Riskines. Non seulement, ils étaient surveillés, mais en plus, ils ne risquaient pas d'être attaqués par le Trikru ou bien le Graungeda. Leur territoire avait été bien marqué et était surtout bien plus protégé que j'aurais pu le penser. Si un intrus mettait le pied dans la zone d'influence de la "Skaibox" il se ferait probablement attaquer sans sommation.

– Les gardiens du Lanikru ont fais le serment de protéger le clan contre les menaces naturelles. Expliquais-je. Moi je n'ai pas fait de serment. Bien sûr, je serais toujours là pour le clan, mais mes ambitions vont au delà de ça.

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Comme un coup de bâton derrière le crâne, la fièvre est a son apogée. Elle me submerge et me fait grimacer quelques secondes. Mon ventre est pris de crampes m'obligeant à me rallonger doucement sur le côté. Malgré cela, je garde un mince sourire sur les lèvres afin de montrer que je pouvais gérer cette situation. Dans le pire des cas, je dormirais une petite demie heure pour me requinquer avant de le ramener à son campement. Je grelotte légèrement de froid malgré la température ambiante chaude et humide. Mon regard se pose sur Jasper qui s'interroge.

– Certains animaux sont devenu plus grands et leur caractères hostile. Il arrive que Hotani, la pieuvre géante des mers s'attaque aux filets de pèches sur la plage. Ou bien qu'un Skridir vienne marquer son territoire sur nos terres. Les gardiens doivent les repousser. Expliquais-je. C'est dangereux. La nature elle-même est dangereuse. Elle a changée au cours des années d'après les anciens. Quelques fois, c'est un troupeau d'animaux sauvages qu'il faut gérer. Du renard rouge aux tigres.

Puis vient la question sur le serment. Pourquoi ne l'avait-je pas fait ? Je m'étais défilée. Peut-être parce que la règle de ne pas user de son savoir sur autrui était impossible à gérer pour moi. Je ne tuais pas, mais, j'utilisais mes compétences de combat contre d'autres êtres humains. Je ne voulais pas subir le châtiment Lanikru. Être attachée sur la plage en attendant que la marée monte.

Le serment m'aurait mit une étiquette sur le front. Je ne suis pas uniquement une Gardienne et je dois pouvoir bouger et voyager. De plus, le règlement du serment est une chose que je ne peux pas faire. Ne pas user de ses connaissances contre une autre personne m'aurait valut une peine de mort. Avouais-je en posant une main contre mon ventre.

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Nayade avait reçu son prénom par sa mère qui possédait un vieil objet du passé. Un livre de comptes et légendes. Les Naïades étaient des nymphes aquatiques tandis que son prénom sonnait comme le mot "Noyade". Il avait été bien choisit puisque cette dernière était comme l'eau. Elle était calme, mais pouvait se montrer destructrice. Elle était apaisante comme elle pouvait frapper telle une puissante vague. Peut-être était-ce son prénom qui avait fait d'elle ce qu'elle était aujourd'hui. Peut-être pas. Elle sortit de ses pensées pour répondre à Jasper.

– Les animaux sont plus faciles à repousser que l'hostilité native. Avouait-elle. Il fut un temps où les clans s'entendaient plutôt bien. Malheureusement, aujourd'hui, les croyances et modes de vie nous font barrage. Les clans ne peuvent plus à communiquer. Peut-être que votre venue changera les choses.

Nayade l'espérait vraiment. S'ils étaient présents, ce n'était pas pour rien après tout. Il devait y avoir une raison. Jasper retira sa veste pour la passer autour des épaules frêles de la Lanikru. Elle esquissa un sourire puis hocha un la tête.

– Mochof... Merci. Le remerciait-elle.

Lorsqu'il aborda le sujet du bonheur. D'être heureux. Nayade ne sut quoi répondre. C'était un concept complexe. Elle avait déjà vu des familles heureuses à Sonea ou Cery. Mais encore une fois, c'était une chose qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Comme la plupart des natifs sûrement. Ils perdaient tôt leurs parents. Les enfants mourraient rapidement soit pour les épreuves de passage à l'âge adulte, soit pour leurs premiers combats. Nayade doutait que la notion de bonheur existait sur terre.

– Je ne sais pas si c'est quelque chose de possible d'être heureux... Sur un long terme en tout cas. Déclara t-elle pensive. Puis elle ajouta : Toi, tu es heureux ?